"Hu~ ! Hu~ ! Maria no Bara !"

Little rose.

Maria se dirigea vers les jardins de Rokkenjima, seule. Elle venait de quitter ses cousins qui étaient restés dans leur demeure. Il devait être environ 18 heures, le soleil commençait lentement à se coucher ce qui teintait le ciel d'orangé mêlé à du rose pâle. Maria admirait le ciel tout en marchant. Elle avait décidé de se rendre aux jardins pour arroser les jolies roses qui la fascinaient. Elle en avait même choisi une, sa rose à elle toute seule. Pour la différencier des autres, elle avait noué un ruban rose à sa tige. Elle voulait leur donner un peu d'eau avant qu'il ne fasse trop froid et qu'elle doive rester dans le manoir. En se rendant sur place, un petit arrosoir vert rempli à la main, elle chantait une comptine enfantine. Une vingtaine de secondes plus tard, Maria-chan se trouvait devant les grandes allées de roses. Elle posa son arrosoir sur le sol puis s'inclina poliment, comme si elle s'adressait à un adulte inconnu. Puis, elle se redressa et s'écria, avec le sourire :

« Ohayô minna-san* ! »

Puis, elle reprit en main son arrosoir et commença son arrosage. Aucune rose n'y échappa : la fillette fit en sorte que chaque fleur ait sa dose d'eau fraîche. Elle regarda attentivement chaque goutte glisser sur les pétales d'un joli rose foncé, comme pour s'assurer que chaque fleur soit satisfaite. Comme si elle pouvait comprendre les besoins et les envies des plantes. Arroser toutes ces roses pouvait être fait rapidement mais Maria prit tout son temps pour soigner les plantes qu'elle considérait comme ses amies. Il lui arrivait souvent de s'attacher à tout ce qui lui tombait sous la main, êtres vivants tout comme objets. La petite brune avait presque fini son petit travail, elle était à présent en train de mouiller les roses de devant. Elle reconnut la sienne. Avec un petit rire cristallin, ce rire si doux que possèdent les enfants, elle se mit à la caresser doucement. Puis, elle l'arrosa doucement, pour ne pas la noyer. Puis, elle continua la rangée de fleurs et lorsqu'elle eut fini, elle retourna auprès de sa rose. En voulant reposer son arrosoir, elle le fit tomber sur son pied et sous la surprise elle tomba sur les fesses, par terre. Elle ressentit alors surprise, gêne et peut-être un peu de douleur. Elle poussa un gémissement plaintif :

« Hu~ ! »

[*Ohayô minna-san = Salut tout le monde]

Airi soupira. Elle n'avait rien à faire. Oui pour une fois, l'Ushiromiya n'avait rien à faire. D'habitude, elle faisait les tâches ménagères et .. La belle brune baissa les yeux tristement. Quand allaient-ils partir ? Quand les autres Ushiromiya allaient-ils partir ? Voilà la question que Airi se posait depuis plusieurs jours. Oui, l'île était aussi à eux puis que logiquement, ils étaient des Ushiromiya seulement, eux avaient une vie dehors. En plus, depuis leurs arrivés à tous, de drôle de chose se passait.. Airi frissonna, oui, vraiment de drôle de chose pas très jolie. Elle commença à penser, à son passé, à son présent, à son avenir.. puis à son père. Elle l'aimait, l'adulait, l'adorait mais en était-il de même pour lui ? Ou il ne la voyait que comme une simple fille qu'il avait recueilli - malgré qu'elle soit sa vraie fille ! - ? Enfin bon, elle n'avait pas tellement le temps de penser à ça.

Soudain, son regard se dirigea vers sa montre. Il était dix-sept heure et quarante-cinq minutes à peu près - ne sachant pas les secondes précis -. Elle commença à se diriger vers le jardin, de toute façon, comme je l'avais dit au dessus et comme Airi l'avait pensée, elle n'avait rien n'a faire. Les "vrais" cousins étaient entre eux et les "adultes" discutaient. Enfin si on pouvait appeler cela discuter. Airi avait écoutée leur conversation une fois .. enfin non deux mais comme ils avaient quasiment raconter la même chose, elle ne comptait qu'une fois, ils parlaient de l'héritage. Héritage. C'était le seul qui venait et revenait dans leur conversation. Ils débattaient, parlaient, criaient, murmuraient mais toujours - ou presque - pour savoir qui allait être l'héritier et bien souvent, enfin du peu qu'elle entendait, ça finissait en dispute.

Une fois dehors, Airi entendit un petit cri de douleur. Elle s'avança près des rosiers et découvrit Maria Ushiromiya - l'une de ses "demi-cousines" assise par-terre. Elle était tombée. Sûre puis qu'elle se trouvait par-terre. La brune s'approcha doucement de Maria et lui tendit la main pour l'aider à se relever.

« Vous allez bien ? »

Vous. Encore et toujours ce "vous, qui maintenant la distance entre elle et les membres de la famille Ushiromiya. Airi souriait gentillement bien que les sourcils légèrement froncés par l'inquiétude.

{Je m'incrute si tu veux bien (: !}

[Bien sûr que je veux bien =D]

Les sourcils froncés, Maria frotta son pied endolori. Puis, elle entendit des pas. Elle tourna la tête vers les bruit et apperçut une jeune fille aux longs cheveux noirs, qui devait avoir l'âge de ses cousins. Elle était très jolie. Maria ne l'avait encore jamais vu auparavant, c'est pourquoi elle se demanda qui était cette personne. L'inconnue lui demanda si elle allait bien, en la vouvoyant. La petite fille n'avait pas l'habitude qu'on la vouvoie, seuls les domestisques le faisait. Celle-ci se releva et essuya sa robe. Elle était vexée d'avoir été surprise, mais elle n'en voulait pas à cette inconnue, ce n'était quand même pas sa faute ! A vrai dire, elle s'en voulait à elle-même d'avoir été maladroite. L'inconnue souriait bien que son regard fusse un peu inquiet. Elle avait l'air gentille. Avec son petit sourire et son visage mignon, Maria répondit joyeusement :

« Hu~ ! Maria va bien ! »

Puis, elle ramassa son arrosoir. Celui-ci était bien plus léger, maintenant qu'il était presque vide. Ses yeux bleus se dirigèrent vers le manoir Ushiromiya qu'elle voyait au loin. Ils scrutaient les fenêtres pour s'assurer que personne d'autre ne l'avait vue tomber. D'accord ce n'était pas si grave, à son âge on peut tomber pour n'importe quelle raison, mais elle espérait tout de même que sa mère ne l'aie pas vue. Celle-ci l'aurait examiné de partout pour voir si elle n'avait pas sali ses vêtements, lorsqu'elle serait rentrée. Maria ne voulait pas risquer de se faire disputer, elle n'avait pas fait exprès de tomber après tout. Elle se tira de ses pensées, pour regarder de nouveau l'inconnue. Puis son regard se tourna vers les roses qu'elle venait d'arroser et toujours avec le sourire, elle expliqua :

« Maria arrosait les fleurs. Elles sont jolies hein ? »

Raconter ce qu'elle était en train de faire, était une petite particularité de Maria. Mais au moins il n'y avait jamais de gros blancs ou de silence sans fin avec elle. Elle s'approcha des roses et en caressa une délicatement. Elle aimait ces pétales roses et doux. La fillette était très sensible à la nature et aux êtres vivants. Elle pouvait s'attacher à des roses tout comme à un arbre ou à un brin d'herbe. Au moins, elle était incapable de s'ennuyer, avec son immagination débordante et avec son don pour se trouver des amis n'importe où. Enfin... des "amis", n'importe quoi à part les enfants de son âge. Maria tourna la tête vers la jeune fille aux cheveux noirs. Elle voulait savoir qui elle était. Cette île appartenait à sa famille, et ce manoir était la demeure de son grand-père. N'importe qui ne pouvait donc pas se promener dans ce magnifique jardin. En vérité à part les Ushiromiya et les domestiques il n'y avait personne. Personne d'humain en tout cas. L'inconnue ne ressemblait ni à une sorcière ni à une autre créature magique. Maria essaya d'aborder la question sans être trop directe ni vexante :

« Eto... Maria ne vous a jamais vu avant. Etes-vous une nouvelle domestique ? »

Airi soupira intérieurement encore une fois. Elle avait été bête de se montrer. D'habitude, quand il y avait les Ushiromiya, Airi n'était pas là. Elle était plutôt en cuisine ou faire le ménage là où justement, il n'y avait personne - dans les Ushiromiya -. L'adolescente regarda la petite fille. Hm .. Comment s'appelait-elle déjà ? Airi n'avait jamais été très douée pour retenir les prénoms des personnes même ceux de la famille Ushiromiya, elle ne les connaissaient pas tous. Sauf ceux ou celle dont les prénoms se font souvent crier .. comme Battler. Sinon, elle connaissait certains prénoms aussi ! Comme Jessica .. puis celui à lunettes ... le chéri de Shannon. Etoo ... Ah ! Georges, voilà, c'était lui, si elle se souvenait bien. Alors la petite était Maria ? Sûrement puis qu'il n'y avait pas beaucoup d'enfant, adolescent. La petite rouquine se releva puis essuya sa robe. Trop kawaii ! Vraiment, c'était d'ailleurs étrange que Airi ne l'ai pas remarquer avant. La petite fit ensuite un sourire.

« Hu~ ! Maria va bien ! »

Maria .. va bien ? Et bien, étrange, elle parlait d'elle à la troisième personne. Enfin bon, chaque personne était tel qu'elle était. En plus grâce à ça, Airi savait désormais que la petite s'appelait - et était bien - Maria. La rousse ramassa l'arrosoir qui était par-terre.. Tiens pourquoi était-il par-terre ? C'était bizarre. Maria sembla ensuite fixer l'une des fenêtres du manoir.

« Maria arrosait les fleurs. Elles sont jolies hein ? »

L'adolescente eut un sourire puis acquisa. Vrai, les fleurs étaient vraiment très belle et pourtant, le jardiner s'en occupait normalement. Si elle était jolie, c'était peut-être parce que Maria s'en occupait bien. La petite s'approcha ensuite d'une rose puis la caressa doucement.

« Oui, vous avez raison. C'est sûrement parce que vous vous en occupez bien aussi. »

Airi la regarda. Maria la regardais aussi. C'était assez gênant en faite mais bon. Que dire ? Que faire ? Détourner les yeux auraient fait comprendre à Maria que Airi avait peur. Pourtant, elle n'avait pas peur. Bon si, un peu des autres mais pas de tout les autres. De plus, Maria lui semblait réellement sympathique. Peut-être que dans d'autres circonstances - et malgré la différence d'âge - elles se seraient bien entendue. La petite fille reprit ensuite la parole.

« Eto... Maria ne vous a jamais vu avant. Etes-vous une nouvelle domestique ? »

Parole qui glaça justement Airi. Elle eut un frisson. Merde. Vraiment là, elle ne savait pas quoi dire enfin d'un certain sens si, elle pouvait mentir, elle savait si bien mentir. Et puis après tout, c'était une question simple. Une question comme on pouvait lui en poser tout les jours, seulement cette question la gênait. Mais au fond, qu'est-ce qui la gênait ? Mentir, non elle avait trop bien l'habitude .. peut-être était le faite qu'elle devait mentir à sa "cousine" .. Bonne question. Néanmoins, Airi ne laissa rien trahir sur son visage puis fit un sourire. Encore.

« Et bien oui, je suis une nouvelle domestique. Je viens d'arriver il y a peu de temps. Je me nomme Airi, Airi Moonlight. Vous êtes bien Maria Ushiromiya n'est-ce pas ? »

Comme d'habitude, Airi ponctua sa phrase d'un gentil sourire.

Lorsque Maria caressa sa rose, l'adolescente lui confirma que les roses étaient effectivement belles et lui dit que c'était peut-être parce qu'elle s'en occupait bien. La brune tourna la tête vers elle et lui fit un grand sourire. Elle aimait ce genre de compliments, elle aimait aussi être utile. Après tout, les enfants de son âge aimaient quand leur travail était reconnu et approuvé, en général. Lorsqu'elle demanda à l'inconnue qui elle était, celle-ci sembla se figer sur place. Mais Maria était encore un peu trop jeune pour analyser cette réaction ; elle fut juste un peu surprise. Toutefois, la jeune fille se contrôla et c'est avec un joli sourire qu'elle se présenta. Elle était en effet une nouvelle domestique qui était arrivée depuis peu sur l'île et elle s'appelait Airi Moonlight. C'était un joli prénom "Airi". Oui, c'était léger et simple, charmant. Maria aimait beaucoup. Elle était contente de rencontrer une nouvelle personne, de se faire d'autres amis. Car oui, elle considérait toutes les personnes vivant dans le manoir comme ses amis. La plupart faisaient partie de sa famille donc c'était plutôt facile. Alors disons qu'elle considérait les domestiques comme ses amis et pas comme des esclaves. Airi lui demanda alors si elle était bien Maria Ushiromiya. La fillette s'inclina poliment, puis une fois s'être redressée, elle répondit d'une voix pleine de joie :

« Oui, c'est exact hu~ ! Alors, si Airi est nouvelle sur l'île, Maria lui souhaite la bienvenue ! »

Maria était fière d'acceuillir une nouvelle personne et espérait qu'elle lui avait souhaité la bienvenue dignement. D'habitude, elle attribuait des petits suffixes respectueux, comme -chan ou -san selon les personnes, mais là elle n'avait pas prit la peine d'en mettre puisqu'elle s'adressait à une domestique. Certes elle ne les prenait pas pour des larbins mais sa mère lui avait toujours appris à différencier le grade des gens. Donc elle avait juste gardé cette habitude. De toute façon, Maria faisait les choses d'elle-même le plus souvent, elle n'avait donc pas besoin des domestiques comme serviteurs. Elle regarda les vêtements d'Airi. Celle-ci ne portait pas encore l'uniforme des domestiques. La brune ne put s'empêcher de se demander comment serait celui de la nouvelle. Kanon en avait un différent de Genji et de Ghoda, certainement parce qu'il était plus jeune. Et Shannon, étant la seule fille, en avait un rien que pour elle. Alors Maria se demandait si Airi aurait le même que Shannon ou si elle en aurait un spécialement fait pour elle. Elle avait l'air d'avoir le même âge que l'autre domestique fille, alors peut-être qu'elles porteraient le même uniforme. Toutefois, elle ne put s'empêcher de poser la question à la principale intéressée :

« Nee Airi, est-ce que tu auras le même uniforme que Shannon ? Maria trouve les uniformes des domestiques très jolis ! »

[Gomen du retard Maria-chan TT]

Elle se demandais si Maria allait la croire. Oui, Airi été douée pour la comédie. Elle n'aurait donc aucun mal de tromper une petite fille, n'est-ce pas ? Enfin sauf si celle-ci posait les bonnes questions mais quel âge devait avoir la rouquine ? Pas très âgée à l'avis de Airi. La brune fixait toujours Maria, cette dernière s'inclina puis se redressa ensuite. Hé bien ! Sa maman faisait du "bon travail" .. enfin Maria était bien élevée pour son âge. Oui, parce que même Airi n'était pas comme ça et le peu d'enfant qu'elle avait put voir aussi. La jeune rousse reprit ensuite la parole.

« Oui, c'est exact hu~ ! Alors, si Airi est nouvelle sur l'île, Maria lui souhaite la bienvenue ! »

Oui ! Vraiment polie et gentille. Bon pour le gentille, elle n'en doutait pas mais après tout, on n'était jamais sûre de rien maintenant. Airi fit un grand sourire sincère à la petite fille.

« Je vous remercie Maria-san ! »

Être respectueuse et ne pas trop montrer ses sentiments. Voilà ce qu'on lui avait appris. Ne le faisait-elle pas à merveille ? Si. Mais cela était son avis personnel donc après ce que les autres pensaient pouvait être bien différent. Maria avait de la chance sans ce rendre compte de celle-ci, ne put s'empêcher de songer Airi. De toute façon, elle ne jugerait pas si Maria avait de la chance ou pas seulement, elle avait ses parents - enfin sa mère - présente avec elle. Tiens, c'est vrai, elle n'avait jamais vue le père de Maria. Enfin bon, cela ne l'a regardait en aucun cas. Les deux semblaient partie dans leurs pensées et ce fut Maria la première qui sortie du silence.

« Nee Airi, est-ce que tu auras le même uniforme que Shannon ? Maria trouve les uniformes des domestiques très jolis ! »

Airi fixa Maria incrédule. Néanmoins, elle cacha vite son regard car elle avait posée une question, très juste malheureusement. La jeune fille n'en n'avait absolument aucune idée ! Elle continua donc sa comédie avec un sourire.

« .. Je pense oui, bientôt. Maria-san voudrait-elle en essayer un, un jour ? »

Airi eut un petit air amusée. Ce n'était pas pour se moquer mais c'était pour plaisanter. De plus, elle doutait bien fort qu'il y en a à la taille de Maria mais vue qu'il y en avait quand même des petits mais ils étaient assez anciens.

[Ca ne fait rien, d'habitude c'est moi qui suis en retard XD]

Airi était si gentille ! Elle parlait poliment et elle souriait à Maria, ça suffisait pour que celle-ci l'adore déja. Elle fut d'abord étonnée par la dernière question de la petite fille, puis maîtrisa sa surprise, de sorte que la fillette ne remarqua rien. De toute façon celle-ci ne faisait pas tellement attention aux expressions que prenaient ses interlocuteurs, elle se concentrait surtout sur ce qu'ils disaient. Airi répondit qu'elle aurait certainement le même costume que l'autre domestique féminine, bientôt. Elle lui proposa même d'en essayer un, un jour. Des étoiles semblèrent s'allumer dans les yeux bleus de Maria. Oh, elle aimerait tellement ! Et puis, maintenant qu'Airi avait dit ça, elle ne ferait qu'y penser et attendrait qu'un jour celle-ci tienne sa promesse. D'accord, elle n'avait rien promis mais pour l'enfant c'était la même chose. L'adolescente avait peut-être fait une erreur de proposer ça à la petite fille, parce qu'elle ne pourrait plus se défiler. D'ailleurs, celle-ci ne cacha pas son enthousiasme et répondit en applaudissant :

« Haan ! Maria aimerait tellement en essayer un ! Merci Airi ! Merci ! »

Oui, elle la remerciait déjà, comme si elle lui tendait l'uniforme en question, ce qui prouvait bien que Maria ne lâcherait pas l'affaire tant qu'elle ne se serait pas vue avec les vêtements d'une domestique. Elle s'imaginait déjà, en mini-Shannon, se trimballant ainsi dans toute la demeure ! Elle serait toute mignonne comme ça, elle en était persuadée et sa maman... L'air joyeux de la jeune fille disparut et laissa place à un air neutre. Sa mère trouverait bien une excuse pour lui ordonner de remettre ses vêtements habituels. Oui, sa mère jouerait encore la rabat-joie alors que tout le monde la trouverait jolie. Maria allait la forcer à la trouver jolie ! Une ombre recouvrant son visage, le rire sadique de la petite fille refit surface. Puis, elle releva la tête. Ses yeux étaient imprégnés de folie, à vous donner des frissons ! D'une voix suraigue, Maria ajouta, entre deux ricanements :

« Maria forcera Maman à la trouver jolie et à l'aimer, kihihihihi~ »

A vous faire peur. C'est alors que le tonerre grondra et qu'il se mit à pleuvoir. La pluie glacée sembla réveiller la fillette qui reprit un visage tout à fait normal. Elle leva la tête vers le ciel. Il était assombri par les nuages noirs. Puis, Maria regarda ses fleurs, d'un air triste. Elle ne devait pas rester là, sous la pluie, sinon sa mère serait fâchée qu'elle ait mouillé sa jolie robe. Oh, Maria devait faire vite avant d'être complètement trempée ! Toutefois, elle dit d'une voix triste, sans quitter ses roses du regard :

« Hu~ Maria a arrosé les fleurs pour rien ce soir... Avec toute cette pluie, elles vont se noyer et elles vont en vouloir à Maria d'avoir mit faim à leur soif... »

» Ushiromiya Maria, kokoni !
» "Promenons-nous dans les bois..." [PV Catcha]
» "Sugoï ! Sugoï ! Sugoï !" [PV Catcha]